Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre
que n’en rêve votre philosophie.
Shakespeare
Qu’est-ce
que la bioénergie ?
D’où
provient la bioénergie de notre corps ?
Comment
se protéger des vampires d’énergie ?
Comment
savoir si une discussion a provoqué ou non un “ dommage énergétique ” ?
Méthodes de protection d’énergie
Le traitement par la
bioénergie n’est pas une mode de ces dernières années. Cette thérapie a,
d’une manière ou d’une autre, toujours existé.
La partie
organique de la pensée bioénergétique est le yoga. Le yoga est apparu
en Inde 1-3 mille ans avant J.C., pour arriver ensuite jusqu’en Égypte, en
Grèce,
en Assyrie, en Judée et en Chine. À l’époque, ce dernier pays connaissait déjà
les modalités d’effet de l’acuponcture sur l’énergie biologique.
Le “ magnétisme
thérapeutique ” était également connu en Europe, procédé que le
grand Messmer employait avec une grande maîtrise. Les guérisseurs et médecins
du “ zemstvo ” avaient eux aussi recours à cette méthode de
superposition des mains.
Pour ceux qui ont
une pensée matérialiste, l’influence bioénergétique est synonyme de
charlatanisme. Particulièrement dans le cercle des médecins conventionnels où
cet avis est fréquent. Réfléchissons un peu : une personne gesticulant
par-dessus la tête d’une autre affirme qu’en faisant cela elle la soignera
de son ulcère à l’estomac. N’est-ce pas du chamanisme ? Nombre de médecins
pensent qu’il faudrait interdire ce genre de choses, quant aux “ charlatans ”,
on devrait les mettre en procès.
Mais il se trouve
que les soins bioénergétiques (bioénergie) ne font pas partie de l’obédience
de la logique. La bioénergie opère avec des idées et une légitimité tout à
fait différentes, et en plus de résister aux attaques de la médecine
conventionnelle, elle évolue de manière efficace.
Je suis moi-même
un médecin qui, à l’époque, faisait partie d’une formation de pensée
matérialiste.
Ceci étant, si j’ose affirmer que la bioénergie est un mode thérapeutique
étonnant, souvent stupéfiant, parfois même incroyable, il reste qu’elle
apporte de véritables résultats dans des cas pour lesquels d’autres méthodes
sont sans effet.
Qu’est-ce
que la bioénergie ?
Même les “ académiciens ” et les “ matérialistes ”
pourraient être convaincus de son existence.
Chacun est capable
de ressentir la chaleur que dégage le corps d’une autre personne ou celui
d’un animal, c’est-à-dire ressentir le spectre infrarouge du champ
biologique. La médecine conventionnelle mesure ce spectre sous la forme de “ diagnostic
thermique ”, tandis qu’un spécialiste en médecine parallèle le
ressent avec ses mains.
L’enregistrement
des phénomènes électriques corporels se lit sous la forme d’un électrocardiogramme
(représentant l’activité électrique du cœur) et d’un électroencéphalogramme
(représentant l’activité électrique du cerveau). S’il y a un courant
électrique,
il y a donc aussi un champ magnétique, dont l’un des éléments constitutifs
est l’aura. Toutefois, ce champ magnétique est tellement faible que
les appareils médicaux ne peuvent le détecter.
D’où
provient la bioénergie de notre corps ?
De diverses réactions
biochimiques s’opérant dans notre organisme et qui trouvent leur base dans la
nourriture et l’air ; de l’information génétique héritée de nos
parents ; de différentes influences sentimentales et esthétiques qui nous
touchent lorsque nous communiquons avec d’autres personnes, lorsque nous écoutons
de la musique, nous lisons, nous assistons à une exposition ou à un événement
sportif. C’est l’ensemble de tous ces facteurs qui forme le potentiel énergique
de chacun.
Les acteurs
principaux des processus biochimiques se déroulant dans notre corps sont les
mitochondries, qui fabriquent une “ essence énergétique ”, nommée
adénosine-triphosphate (ATP).
Hormis les hommes
et les animaux, les plantes aussi disposent d’énergie, laquelle est mesurée
en calorie et que nous nous approprions sous forme de nourriture.
Plus haut, nous
avons parlé de l’aura. Mais qu’est-ce que l’aura précisément ?
L’aura est une
sorte de champ énergique biologique, le “ vêtement ” énergétique
de notre corps. Comme pour les vêtements ordinaires, la structure de l’aura
n’est pas uniforme, mais se compose de plusieurs couches. Ces couches ne
disposent cependant pas de limites exactes et aucun appareil ne peut les
délimiter.
Seules les personnes possédant une sensibilité particulière, les spécialistes
en bioénergie sont capables de la déceler (voir la partie intitulée “ Diagnostic
de l’énergie ”).
En plus des
nombreuses couches, la structure de l’aura dispose de noyaux d’énergie :
les chakras, qui sont des points d’entrée d’énergie, des sortes de
batteries. Il existe en tout sept chakras fondamentaux, qui sont – du septième
le plus complexe, au premier le plus brut – les suivants :

7. Le sahasrara : à
travers lui se crée la relation de l’homme avec l’énergie cosmique. Il
est le centre de la spiritualité et de la connaissance.
6. L’ajna – le “ troisième
œil ” – est le centre de la conscience tranquille, de
l’intuition, du bonheur.
5. Le vishudda répond du
fonctionnement de la parole, des organes respiratoires ainsi que de la tyroïde.
4. L’anahata, le chakra du
“ cœur ” est le centre des sentiments, du pardon, de
l’excuse, de la compréhension, de l’empathie. On dit qu’une personne
est “ sans cœur ” ou “ a bon cœur ” si son
anahata est respectivement faible ou fort. Il se situe au niveau du cœur,
des poumons et des bronches ; il est également le centre de la régulation
immunitaire.
3. Le manipura – “ plexus
solaire ” – entoure le nombril, un feu intérieur chargé de la
digestion. Pour ne pas qu’il s’éteigne, il faut s’abstenir après
manger de boire de l’eau froide. Les organes suivants de la cavité
abdominale y sont reliés : l’intestin grêle et le côlon,
l’estomac, le duodénum, le foie, la vésicule biliaire, le pancréas, les
reins, les glandes surrénales.
2. Le svadisthana est le centre
de l’énergie physique, sexuelle et créative, et se situe entre le pubis
et le nombril. Il contient les informations de l’enfance tout comme les
informations négatives : la colère, la fureur, les passions, la haine,
la cruauté, l’orgueil, le doute, la jalousie, la stupidité, la paresse.
Il comprend aussi les problèmes quotidiens, ce pourquoi on l’appelle
parfois le “ chakra le plus malade de notre époque ”. C’est
là que les maladies psychosomatiques ainsi que les spasmes et la dépression
trouvent leur origine. Mais il est également le centre maternel. À ce
chakra sont reliés l’utérus, la prostate, l’érection et la
spermatogenèse.
1. À travers le mulhadara se
crée la relation entre l’énergie humaine et terrestre. C’est là que
se trouve l’énergie originelle reçue des parents, la matrice femelle de
l’individu. Bonne ou mauvaise, nous la recevons telle quelle. Le bioénergéticien
ne peut la modifier car c’est une chose déterminée par notre vie
antérieure.
Le but de la thérapie est de chasser toutes les “ impuretés ”
qui sont étrangères à notre énergie originelle, afin de recouvrer la
matrice femelle. Ce chakra renferme le passé, tout ce qui s’est déroulé
avant la naissance dans les incarnations précédentes. Hormis les organes
se trouvant en relation directe avec lui – partie inférieure des
intestins, organes sexuels – il contient l’énergie du système osseux,
des dents, des ongles et du sang.
Les chakras sont des concepts n’appartenant ni
à l’anatomie ni à la physiologie. Aucun appareil médical n’est encore
apte à démontrer leur existence. Mais cela ne signifie absolument pas qu’ils
soient inexistants.
En plus d’être
des batteries d’énergie, les chakras sont aussi des radars (récepteurs
d’ondes énergétiques). Par exemple, le chakra moulhadara possède trois
pétales,
chacune recevant différentes ondes énergétiques. (L’interaction des trois pétales
engendre un quatrième pétale, laquelle intègre les trois premières, donnant
au chakra moulhadara la forme d’un lotus à quatre pétales.)
Plus
le chakra est haut, plus il est mince et a de pétales. Chaque pétale reçoit
une information spécifique. Si quelque chose entre en résonance avec le chakra,
une “ clochette ” se met à retentir. Voici un exemple de cause à
effet : lorsqu’une jolie fille entre dans le champ de vision d’un
garçon,
la “ clochette ” de ce dernier se met à sonner, sous l’action
de laquelle le garçon va effectivement regarder la fille. En même temps, la
clochette de la fille, “ se rendant compte que quelqu’un la remarque ”,
se met également à sonner. Dans ce cas précis, parallèlement au diagnostic
du chakra, un “ processus d’identification de compatibilité ”
se déclenche, c’est-à-dire que les chakras respectifs des deux jeunes gens
entrent en contact. Si deux champs d’énergie se mettent à résonner
ensemble, le comportement des partenaires se modifie en fonction. Si non, les
deux personnes continuent seules leur propre chemin.
Les chakras puisent non
seulement l’énergie des êtres vivants, mais également celle des objets
inanimés, tels que les peintures, les œuvres musicales, les villes, les
pays. Nous possédons tous des objets préférés que nous ne répertorions pas
dans la catégorie “ bon – mauvais ”, “ ça me plaît –
ça ne me plaît pas ”, mais pour lequel nous ressentons étrangement un
lien particulier. Cela signifie que nous sommes en résonance avec ces objets.
L’énergétique des objets n’est rien d’autre que la perception que nous
en avons. L’énergétique d’une ville ou d’un pays est le sentiment spécifique
qu’une personne ressent lorsqu’elle s’y trouve.
On dit que chaque ville
possède son propre visage. Sous-entendu par exemple un style architectural
donné.
Ceci étant, l’énergétique d’une ville est plus que cela : elle est
constituée de l’ensemble de l’énergie des maisons, des gens, des arbres,
etc. Il n’est absolument pas forcé que l’énergétique d’une ville
suscite des vibrations chez chacun de ses citoyens ou de ses visiteurs. Par
exemple de toutes les villes dans lesquelles je me suis trouvé, seules San
Fransisco et Prague ont provoqué en moi une résonance particulièrement
favorable. Cependant, mes chakras n’ont réagi d’aucune manière dans des
villes aussi belles que Leipzig, Los Angeles ou Zurich. Pour moi, certains pays
disposent d’une énergétique encore plus exceptionnelle. Et ceci pas
uniquement à cause de la langue, des habitudes et des coutumes.
Nous pourrions
continuer encore longtemps d’écrire sur la perception des chakras, mais ce
serait sans fin. La perception est la transmission sans mot dire d’une
information (ou si vous préférez de l’énergie) que nous même ne pouvons
retranscrire qu’à l’aide d’un instrument oral, de mots. Dans son ouvrage
intitulé “ La vie après la vie ”, Raymond Moody écrit
que les personnes qui se sont trouvées en état de mort clinique percevaient
leur environnement de manière claire et nette. Pour cette perception, ils
n’avaient aucun besoin de parler puisque sans cela ils comprenaient tout. Dans
une certaine mesure – selon leur considération – nous utilisons tout au
long de notre vie la transmission d’information télépathique. Cette
transmission peut se produire dans le cadre de cette perception particulière,
notamment par le biais de l’énergétique de ce phénomène précis.
Qu’est-ce que la musique ? C’est un ensemble de sons à variation et durée
différentes.
Si nous écoutons une seconde le son d’une clarinette, il n’est pas certain
de pouvoir le différencier d’une seconde de grincement de porte. Si l’on
inverse deux notes d’un air connu, cela ne ressemble plus à rien. Pourquoi ?
Parce que la combinaison des notes ne se résume pas aux sons, mais aussi à
l’énergétique. Les différentes combinaisons des sept notes musicales de
base peuvent provoquer une harmonie ou une dysharmonie dans les chakras. En écoutant
de la musique, les gens ne réagissent pas à “ l’ensemble de sons à
variation et durée différentes ”, mais à l’énergétique de la
musique. Roman Kofman, le célèbre chef d’orchestre de Kiev, a déclaré
ceci : “ Cela fait quarante ans que je suis dans la musique. J’ai
été artiste-interprète, je me suis occupé d’orchestration, j’ai écrit
des œuvres musicales. Mais la musique, je ne la comprends pas, je la ressens. ”
Tout ce que nous
classons dans la catégorie “ ça me plaît – ça ne me plaît pas ”
n’est pas une évaluation logique, mais énergétique. Si nos yeux se posent
au hasard sur des personnes dans la rue, certaines nous semblent sympathiques,
d’autres antipathiques, et encore d’autres indifférentes. Pourquoi donc ?
De fait, nous ne les connaissons pas. La réponse est qu’avec certains êtres
humains ou objets, nous avons une résonance favorable, avec d’autres,
défavorables,
et avec d’autres encore nous n’établissons aucune résonance. Lorsqu’un vêtement
ne plaît pas à une femme, cela ne signifie pas qu’il n’est pas beau mais
seulement qu’aucune résonance favorable ne se crée dans ses chakras en
rapport avec ce vêtement.
Toutes les choses
que nous connaissons ont leur propre énergétique. Si nous apprenons à
percevoir notre environnement selon des catégories énergétiques, nous serions
capables d’avoir une vision bien plus raffinée du monde. Essayez
d’apprendre, vous aussi ! Vous vous apercevrez de beaucoup plus de choses
dans le monde qui vous entoure.
Voici à présent
quelques ficelles très faciles à apprendre, même pour ceux qui n’avaient
jusqu’ici aucune idée de ce que signifiait la bioénergie humaine :
Recharge
en énergie : marchez pieds nus sur le sol. Remplissez-vous de l’énergie
de la terre, puisez la force qui est en elle. Levez les bras vers le haut.
Imaginez que vous portez un immense cadeau sans poids – l’énergie
cosmique. Remplissez complètement vos poumons d’air frais. L’air
n’est pas du vide, c’est aussi de l’énergie. Si vous effectuez cet
exercice régulièrement, vous acquerrez une énorme recharge en énergie et
oublierez votre fatigue.
La
purification des chakras : pendant une promenade dans un parc ou
ailleurs, où il y a peu de circulation et de passants, commencez par faire
l’exercice suivant : faites trois pas en inspirant une fois, deux pas
en contenant l’air, puis trois pas en expirant, et enfin deux pas en
cessant de respirer. (Si ce rythme ne vous convient pas, modifiez-le selon
votre convenance.) Très rapidement, cela se fera automatiquement.
Par la suite,
continuez sur le rythme que vous avez déjà pris : lors de
l’inspiration portez votre attention sur le ciel (le Cosmos), pendant
l’expiration envoyez mentalement l’énergie cosmique dans le chakra le
plus haut, le sahasrara, situé sur le haut de la tête. À la
nouvelle inspiration, regardez à nouveau vers le haut, puis au moment
d’expirer envoyez l’énergie dans l’adjana, c’est-à-dire le
chakra suivant. Continuez ainsi jusqu’à ce que vous ayez fait cet
exercice avec tous les chakras. Après être arrivé au chakra le plus bas,
reprenez tout dans le sens inverse, mais cette fois-ci en envoyant l’énergie
de la Terre et non pas du Cosmos dans tous vos chakras.
Pranaser
l’eau : afin de pouvoir remplir l’eau de prana, énergie
de l’air, vous devez à quelques reprises la verser et la reverser dans
deux récipients. Cette eau a des effets curatifs sur n’importe quelle
maladie.
Je vous parlerai de
l’auto-guérison par l’énergie et de sa relation avec l’exercice physique
seulement après m’être assuré que vous n’avez plus peur des vampires
suceurs d’énergie.
Comment
se protéger des vampires d’énergie ?
Avant de passer aux méthodes
de protection d’énergie, essayons d’abord de savoir ce qu’est le vampirisme.
Le vampirisme
d’énergie correspond au fait qu’une personne “ suce ”
l’énergie d’une autre. Généralement, l’évocation de ce mot nous
renvoie l’image d’un “ vampire assoiffé de sang ” aux longues
dents et au regard fou. En réalité, le vampire peut ressembler à tout, sauf
à cela. Pour se figurer de quoi à l’air un vampire d’énergie,
regardons-nous simplement dans la glace. Autrement dit, nous sommes tous des
vampires dans une plus ou moindre mesure.
Nous avons tous
besoin de “ sucer ” un peu d’énergie d’autres personnes,
d’animaux ou encore de plantes. Ceci est un processus quotidien tout à fait
normal. Si cette “ succion ” ne gêne pas les autres, il se
produit en principe un échange d’énergie naturel – le “ suceur ”
ne se contente pas de soustraire de l’énergie à l’autre, il donne également
une partie de la sienne en échange.
Comment phénomène
se produit-il ? Le contact humain est moins un échange d’information
qu’un échange d’énergie. Parfois au cours d’une discussion, aucun échange
d’information n’a lieu. Avez-vous déjà vécu cette situation où après
avoir longuement parlé avec de bons amis toute une soirée, le lendemain vous
étiez incapable de vous rappeler quel était le sujet de la conversation, bien
que cette rencontre vous ait laissé des souvenirs agréables ? Ou à
l’inverse, que les souvenirs aient été désagréables, sans pour autant que
la soirée ait été désastreuse ?
Les conversations
entre parents et enfants, amis, collègues, l’échange de courrier (non
officiel), les conversations téléphoniques et beaucoup d’autres choses sont
des échanges non pas d’informations, mais essentiellement d’énergie.
Lorsque des parents âgés se fâchent parce que leurs enfants adultes ne leur
écrivent pas, ceux-ci ont l’habitude de réagir en répondant par “ si
nous n’avons pas écrit, c’est parce que rien d’important ne nous est
arrivé ”. Les parents n’ont pas besoin de “ savoir ce qui se
passe ”, seule l’énergie reçue de leurs enfants leur est nécessaire.
Est-ce du vampirisme ? Absolument pas, si leur demande d’“ écrire
plus souvent ” ne dépasse pas un certain cadre conventionnel. Si en
revanche lesdits parents exigent de leurs enfants d’écrire régulièrement
et font tout un cirque s’ils ne reçoivent pas de lettre, il s’agit alors là
réellement de vampirisme.
Pourquoi est-il
tellement fréquent que les grands-parents préfèrent leurs petits-enfants à
leurs enfants, qu’ils leur permettent beaucoup plus de choses que leurs
parents, et que les petits-enfants soient tant attirés par leurs grands-parents ?
Parce que les personnes âgées ont peu d’énergie et qu’elles se rechargent
à partir des petits-enfants qui en ont outre mesure et donnent volontiers leur
énergie superflue. Est-ce du vampirisme ? Non, c’est une chose normale.
N’importe quelle
demande formulée à votre égard est une forme maquillée de réclamation
d’énergie. Par exemple, la question “ Pourriez-vous me prêter un peu
d’argent ? ” serait à comprendre ainsi : “ Pourriez-vous
me donner pour quelque temps une partie, symbolisée par des billets de banque,
de l’énergie que vous avez auparavant puisée et que j’aimerais moi-même
utiliser ? ” Ou encore la question “ S’il te plaît, va
chercher du pain ! ” pourrait se traduire par : “ S’il
te plaît, dépense une partie de ton énergie toi-même, et naturellement pour
moi ! ” Par contre, la requête du patron disant “ Veuillez,
s’il vous plaît, dresser un bilan complet de l’année dernière ! ”
doit être comprise non pas comme une demande, mais comme une exigence. En
revanche, si nous considérons toutes les demandes comme une forme très légère
de vampirisme, toutes les exigences deviennent alors une véritable action
terroriste se produisant sous la forme d’extorsion d’énergie.
Lorsque nous travaillons,
ceci est également une forme officielle de vampirisme manifestée par
l’employeur ou l’État. Car sur notre lieu de travail nous ne faisons pas ce
dont nous avons besoin, mais ce dont un autre a besoin. Il est vrai que nous
sommes payés pour cela. Le commerce de notre propre énergie est une chose tout
à fait normale, acceptée dans le monde entier. Ne prenez pas peur si cette
expression vous rappelle la commercialisation du corps. Le travail n’est rien
d’autre que de la prostitution d’énergie, indépendamment du fait que vous
soyez comptable, médecin, mineur ou chauffeur de bus.
Dans ce cas, quels
sont à proprement parler les critères du vampirisme ?
Le vampirisme
signifie que par la voie d’un échange d’énergie (soit pour l’essentiel
les contacts sociaux), le contact “ endommage l’énergie ”
d’une, voire plusieurs parties.
Les vampires –
comme tous les hommes – se divisent en types “ solaires ” et “ lunaires ”.
Les vampires solaires sont des personnes brûlantes et sèches. Elles se
disputent sans cesse le matin avec les membres de leur famille, ensuite dans le
bus avec les voyageurs, puis continuent en provoquant leurs collègues au
travail, etc. Les vampires lunaires sont d’un ennui mortel, ils ne font
que déverser leurs problèmes. Ils ont l’air calme, mais ont une nature de
tique, “ nous font partager leurs soucis ”, “ pleurent à
chaudes larmes sur notre épaule ”. On a l’impression qu’il est
impossible de s’en débarrasser.
Il est évident
que celui qui se présente au cabinet d’un spécialiste en médecine naturelle
vient aussi pour prendre de l’énergie, indépendamment du fait que ce dernier
s’occupe ou non de bioénergie. Tous les patients qui sont assis dans la salle
d’attente d’un naturopathe sont des vampires. C’est une chose absolument
naturelle et tout à fait acceptable. Donc chaque patient, même s’il ne le
sait pas, tente de provoquer un “ dommage énergétique ” au
naturopathe. Un bon naturopathe a conscience de cela et se ressource régulièrement
en énergie.
Comment
savoir si une discussion a provoqué ou non un “ dommage énergétique ” ?
De façon très facile,
dans la mesure où nous sommes incapables de ne pas sentir qu’une partie de
notre énergie nous a été “ volée ”. N’importe quelle émotion
défavorable, n’importe quel sentiment désagréable, n’importe quelle
sensation négative que vous ressentez au cours d’une situation donnée est le
symptôme d’une action offensive sur votre énergie. Plus ce sentiment est
fort, plus l’offensive a été forte et plus a été grande la probabilité
d’avoir été destitué d’une certaine partie de votre énergie.
Voici un exemple
classique : dans le tram par hasard (même si selon Freud il n’y a
point de hasard) on vous écrase le pied. Sur ce, vous (selon un point de vue
personnel) dites quelque chose de poli, et recevez en réponse une dose de ce
que l’autre pense de votre intervention polie, de votre personne, et particulièrement
des membres de votre famille. Comment vous sentez-vous à ce moment-là ?
Et bien c’est le même sentiment que vous percevez lorsqu’on vous a volé de
l’énergie.
Il est possible
que personne ne vous marche sur le pied ou ne vous dise quoi que ce soit. Il
suffit qu’une place s’étant libérée vous ayez envie de vous asseoir, et
qu’un type vous coiffe au poteau. C’est énervant ? Pas seulement. Ce
“ gentleman ”, qui a assurément pressenti votre intention,
s’est quand même assis à votre place et vous a ainsi causé un dommage. Même
si, à proprement parler, il ne vous a pas lésé du point de vue matériel, il
a, de manière cachée, engagé une offensive d’énergie contre vous, c’est-à-dire
fait du vampirisme. Vous a-t-il extorqué votre énergie ? Ceci dépend
exclusivement de vous.
Personne ne
peut vous voler de l’énergie sans votre consentement.
Pour ce faire,
posons plutôt la question ainsi : avez-vous déjà donné de l’énergie
à une certaine personne ou non ? À partir de cette formulation, vous
aurez facilement compris que le don d’énergie ne dépend que de vous. Si vous
avez psychiquement réagi à une situation, si vous êtes en colère, que vous
éprouvez de la haine face à ce “ crétin ”, c’est que vous
avez perdu de l’énergie. Si en revanche vous n’êtes pas particulièrement
retourné, ou que vous avez “ classé ” l’affaire, c’est que
vous n’avez pas été “ dépouillé ”.
Les enfants sont d’une part des fournisseurs
d’énergie (qui d’autre pourrait nous apporter tant de bonheur) et d’autre
part de vrais petits vampires. Naturellement, comme chez les adultes, ce n’est
pas consciemment qu’ils volent de l’énergie. Mais de quelle manière font-ils
cela ? En retenant l’attention des gens. Avec leurs caprices, leurs
exigences sensées ou insensées, leur soit-disant non-appétit, avec le fait
que même s’ils sont fatigués le soir, ils “ ne veulent pas aller se
coucher ”, ou encore qu’ils “ font le jour de nos nuits ”,
car lorsque les enfants sont réveillés, n’est-ce pas, personne “ n’a
plus le droit ” de dormir – et autres choses similaires. Avez-vous déjà
eu l’occasion de rester plus d’une journée seul avec un enfant (en
particulier avec celui de quelqu’un d’autre ou, pauvre de vous, plusieurs
enfants) ? Si oui, dans quel état étiez-vous ? Parce qu’il dépend
de vous si ce petit vampire vous a vidé (vous étiez énervé, en colère,
voire vous vouliez le corriger) ou si vous avez donné spontanément ce que
demandait ce fragile petit bout de chou en pleine croissance.
Dans la grande
majorité des cas, le vampirisme est une action subconsciente. En effet,
celui qui engage l’offensive n’a en général aucune idée de ce que
signifient bioénergie, vampirisme ou recharge d’énergie. La personne en
question se contente d’attendre quelque chose de vous. Généralement, quelque
chose que vous n’avez pas envie de donner. Il se peut même qu’elle
n’attende rien d’autre que de vous soumettre “ son avis ”,
chose qui, “ allez savoir pourquoi ”, vous fait sortir de vos
gonds. Ou encore qu’elle se plaigne sans cesse de sa “ vie de chien ”
(ce qui vous rend malade). Ou enfin qu’il s’agisse “ uniquement ”
du fait qu’elle n’a aucune attention envers vous, alors qu’elle devrait,
et l’on pourrait continuer la liste encore longtemps. Ceci étant, si l’on
commençait à expliquer à cette personne que ce qu’elle fait, d’un point
de vue ésotérique, n’est rien d’autre que de l’agression énergétique,
soit sincèrement elle se blesserait, soit (encore une fois sincèrement) elle
vous enverrait sur les roses.
Chez un grand
nombre de personnes, le vampirisme est un “ état mental ”
inconscient, dont il est très difficile de se débarrasser. Il faut savoir que
le vampirisme est soit une partie de la personnalité (la guérison dans ce cas
est alors sans espoir), soit une habitude ayant de profondes racines (dans ce
cas, des résultats peuvent être espérés).
Selon la définition,
le vampire est plus faible que nous : il sent qu’il a moins d’énergie
et que nous en avons en supplément. Dans la grande majorité des cas, les
vampires sont malheureux. Ils souffrent de déficience énergétique, ce
pourquoi nous nous en rapprochons (pourquoi en voudrions-nous à ce misérable,
quand bien même il nous dénigre). Le Christ a eu des mots différents pour
dire la même chose : “ Si quelqu’un te frappe sur la joue droite,
présente lui aussi l’autre ”.
Méthodes
de protection d’énergie
Le plus sûr est de reconnaître
l’agression et de ne pas y réagir avec des sentiments. Si nous y
faisons abstraction, le processus est alors sans danger. La personne a pendant
une seconde au plus un sentiment d’irritation, de vengeance ou de faiblesse.
Ce n’est pas l’agression qui est dangereuse, mais la réaction donnée en
réponse.
Pour une protection réussie, il vous
faut apprendre un principe : le vampirisme d’énergie est un état normal.
Sans attaque énergétique, la vie serait ennuyeuse et sans sel. Une fois ce
sont les autres qui vous attaquent, une autre fois c’est vous qui attaquez
les autres. Si vous vous portez bien, l’attaque ne peut vous causer de
dommage. Si vous en avez tout de même subi un, vous devez alors essayer de
changer. Sans agression, il n’y a pas de communication réelle, ni d’amour
véritable. Une discussion, qu’elle soit entre amis ou scientifique, est
toujours une agression, puisque son but est de faire changer la partie
adverse. Bon, mais où est le mal dans tout cela ?
Si vous ne souhaitez en aucune façon
changer, et en même vous protéger des attaques, suivez le principe
fondamental de l’aïkido, lequel art martial ne considère pas
l’agression, mais sa “ solution ” ainsi que la manière de la
contourner dans le temps.
Si une personne vous expose tous
ses problèmes ou se plaint de son sort, écoutez-la jusqu’à la fin (cela
lui fera au moins du bien), mais ne commencez pas à compatir ni à vous
mettre à la place de votre interlocuteur si vous ne voulez pas donner
de votre énergie ! Ne formez pas de résonance avec son énergie
malheureuse ! Contentez-vous de recevoir simplement les informations,
voire même d’être désolé pour cette personne, mais ne vous laissez pas
“ séduire par le serpent ”, qui aimerait provoquer en vous de
pouvoir partager le mal en commun. Sur le “ pont ” de notre
compassion, notre interlocuteur nous envoie l’énergie de ses problèmes, de
ses maladies, pour à la place subtiliser notre énergie saine. N’acceptez
pas la corbeille à détritus des autres, car même si vous le faites avec
l’intention de l’aider, l’autre jettera dans sa corbeille vide de
nouveaux détritus, jusqu’à ce que la vôtre soit complètement remplie de
détritus étrangers. Vous devez trouver une autre manière de l’aider. Dans
la mesure du possible, tentez de persuader votre interlocuteur de vider lui-même
sa corbeille et de ne plus la remplir de nouveaux détritus.
D’un point de vue énergétique,
vous serez protégé si vous suivez votre propre égrégor (principe élémentaire
de vie). En revanche, si vous “ faites un compromis ” avec votre
bonne conscience, à l’endroit où de manière habituelle vous étiez protégé,
des trous se formeront brusquement laissant sur vous autant de dommages
qu’une équipe de vampires ne pourrait le faire à elle seule.
Au moment où vous
sentez ou pressentez une attaque énergétique, croisez vos bras et vos jambes.
Si vous êtes
assis sur une chaise, posez vos deux mains, paumes vers le haut, sur vos genoux,
formez un “ O ” avec l’index et le pouce de chaque main et
pointez le reste des doigts en avant. Vous pouvez effectuer cet exercice à l’école,
au bureau, partout où se trouvent des sièges et des tables où l’on peut
cacher ses mains.
Les lunettes offrent
une bonne protection d’énergie, en particulier les verres sombres.
Si vous sentez
qu’une attaque vous a touché – disons pendant votre travail (c’est en général
le cas des médecins, vendeurs, pédagogues, secrétaires, tous ceux qui
communiquent avec des gens) – prenez une douche dès que vous rentrez chez
vous. Vous sentirez tout de suite se rétablir votre équilibre énergétique.
De la même
manière,
le sport intensif – par exemple le tennis, la danse – rétablit la condition
énergétique.
Le port d’un
talisman, d’une croix, la prière du soir ou du matin, les icônes sont également
des protecteurs.
Vous pouvez
aussi vous protéger à l’aide de vos facultés d’imagination. Ceci est une
bonne protection que de s’imaginer dans une bouteille débouchée (pour que le
7ème chakra puisse être relié au Cosmos).
Si vous vous
trouvez en face d’un vampire, imaginez qu’entre vous deux se dresse un
miroir qui lui renvoie la mauvaise énergie qu’il dégage.
Si votre élément
est le feu, imaginez qu’entre votre interlocuteur et vous se dresse un mur de
flammes. Si quelqu’un “ s’enflamme ”, il peut démolir le mur
servant de protection. Si votre signe astrologique est verseau, cancer ou
poisson, vous pouvez vous protéger avec une cascade d’eau ou en imaginant être
assis dans un aquarium où l’eau vous protège de toute part. Si enfin votre
élément est la terre, imaginez alors que se dresse devant vous une levée de
terre ou un mur de briques.
Finalement, le
vampirisme n’est qu’un des programmes psycho-énergétiques de notre cerveau.
Nous seuls pouvons apprécier les actions de quelqu’un comme relevant du
vampirisme ou d’un comportement tout à fait normal. Nous seuls pouvons juger
qu’ils nous volent de l’énergie et par ce biais faire démarrer en nous un
“ programme ” psychique négatif. Se protéger des vampires,
c’est combattre en réalité des fantômes.
Si nous nous portons
bien d’un point de vue énergétique, nous ne devons avoir peur ni des
vampires, ni des maladies. Et pour bien se porter, les exercices suivants de
yoga peuvent nous aider.
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